Les représentants des gouvernements de 54 pays africains, dont Madagascar, se sont engagés à accélérer le programme de relance verte et durable de l’Afrique, lors de la première partie de la 18ème Conférence ministérielle africaine sur l'Environnement (CMAE) qui s’est tenue au mois de septembre de l’année dernière. La deuxième partie de la CMAE va débuter ce jour et durera jusqu’au 16 septembre, à Dakar Sénégal.
La planète fait face à 3 grandes crises : le changement climatique, la perte de biodiversité et la pollution.
La pandémie de Covid-19 a freiné l’élan de nombreux pays africains dans leur lutte contre trois grandes crises planétaires qui sont le changement climatique, la perte de biodiversité et la pollution. C’est pourquoi, le thème choisi pour cette 18ème CMAE est d’assurer le bien-être des populations et garantir un environnement durable en Afrique. Ainsi, lors de la première session qui s’est tenue virtuellement à cause de la pandémie, les ministres de l’environnement des pays participants se sont engagés à garantir une approche multilatérale efficace pour lutter contre les changements climatiques et à garantir leur mise en œuvre, en assurant l’accès équitable au développement durable, l’éradication de la pauvreté et la reconnaissance des besoins spécifiques des pays.
Aussi, à titre d’illustration, le thème de la résistance aux antibiotiques dans le continent africain pourrait-il être abordé, car il s’agit d’un problème grave pour le continent, souligne Mohamed Atani, coordonnateur régional de la communication et de la sensibilisation du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) en Afrique, lors d’un webinaire qui s’adressait aux journalistes membres du REMAPSEN (Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l’Environnement). On aborde généralement ce sujet de point de vue santé, explique-t-il, mais les entités du secteur environnement sont aussi concernées.
Pour cette deuxième session qui se déroulera à Dakar, la CMAE se focalisera sur la nécessité d’une relance axée sur les populations, en mettant l’accent sur le bien-être de celles-ci par avec l’adoption de mesures respectueuses de l'environnement qui créent des emplois et améliorent les moyens de subsistance, explique Mohamed Atani. Be sera, en outre, l’occasion de se préparer aux principaux événements environnementaux mondiaux à venir, dont la Conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP27), qui se tiendra du 6 au 18 novembre 2022 à Sharm el Sheikh, en Égypte, ainsi que la Conférence des Nations unies sur la biodiversité (COP15), qui se tiendra à Montréal, au Canada, du 5 au 17 décembre 2022.
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