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Arrestation des TIM Du " terrorisme d'État" dixit Marc Ravalomanana

Photo du rédacteur: Marigny ANDRIANTSOAVAMarigny ANDRIANTSOAVA


Le torchon brûle entre le chef de file de l'opposition, Marc Ravalomanana et le pouvoir en place. L'ancien président de la République n'a pas mâché ses mots et a tenu à exprimer sa colère face à la situation actuelle, notamment après l'arrestation, hier, de Ny Rina Randriamasinoro et Jean Claude Rakotonirina, respectivement Secrétaire Géneral et Coordonnateur national du parti Tiako i Madagasikara.



Crédit photo: Marc Ravalomanana Ofisialy


Violation de la Constitution et non-respect des droits humains


L'ancien chef d'État, dans sa déclaration, condamne un terrorisme d'État. "Le peuple Malagasy ne mérite pas ces gestes mal placés qui s'apparentent à du terrorisme envers ceux qui ne partagent pas les idéaux de l'État. Les forces de l'ordre sont devenues des moyens de pression pour assouvir les désirs du pouvoir actuel" clame-t-il. Marc Ravalomanana dénonce une violation de la Constitution et un non-respect des droits humains. "Aucunes charges n'ont été trouvées à l'encontre du secrétaire général et du coordonnateur national du parti. Les autorités ont tenté de chercher mais n'ont rien trouvé, comme ce qu'elles ont fait pour le cas Ninie Doniah à Nosy Bé" poursuit-il. Le numéro un du Tiako i Madagasikara a sommé les dirigeants de "faire attention car le pouvoir ne fait que passer".



Photo: Rna


Les dirigeants font la sourde oreille


Le président du Rassemblement de l'opposition pour la démocratie à Madagascar (RMDM) réitère la tenue d'une concertation nationale. Pour rappel, l'opposition a, à maintes reprises, appelé à la discussion et à la participation de toutes les forces vives pour trouver ensemble des solutions pérennes pour la nation. "Il n'y a pas de développement sans sérénité et sans discussions" affirme-t-il. Et pourtant "l'État continue de faire le sourd", constate Marc Ravalomanana.


Photo: Rna



Interpellation de la HCC


Marc Ravalomanana interpelle la Haute Cour Constitutionnelle (HCC). "Prouvez que vous n'êtes pas un instrument de l' État. Ces faits livrés à des extrémités envers la population sont-ils réellement conformes à la Constitution ? Réagissez" lance-t-il avec fermeté. L'ex-président a rappelé qu'il a été déjà à la tête du pays et il est en connaissance de cause. A titre de rappel, selon les lois en vigueur, "le président jure d'exécuter dans la vertu sa fonction de président de la République et d'utiliser ses pouvoirs pour garantir et renforcer l'unité nationale et des droits de l'homme". Tel est le serment du chef d'État devant la HCC lors de son investiture. Marc Ravalomanana appelle, donc, cette institution à réagir face aux violations de la Constitution et au non-respect des droits de l' Homme et des Malagasy. Dans la même foulée, le leader de l'opposition appelle à la prise de responsabilité des Malagasy. "Madagascar sombre et le peuple avec. Nous ne méritons pas cela" deplore-t-il, lors de son intervention.




Crédit photo: Présidence de la République de Madagascar


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