Election France : Emmanuel Macron repars pour un deuxième mandat

Ce dimanche 24 avril, Emmanuel Macron a obtenu 58,55% des voix au second tour de la présidentielle de France, face à Marine Le Pen qui a obtenu 41,45%, selon les résultats définitifs. Ainsi, cinq ans après leur premier duel, Emmanuel Macron a une nouvelle fois battue la candidate du Rassemblement National.

Ce résultat n’est toutefois pas le plus satisfaisant, au regard du taux d’abstention qui était de l’ordre de 28%. S’ajoutent à cela le taux des bulletins nuls et blancs, qui sont respectivement 4,5% et 1,62% des suffrages exprimés. Jean-Luc Mélenchon, le candidat qui s’est placé au 3ème rang lors du premier tour s’est d’ailleurs exprimé là-dessus, en qualifiant Macron d’être « le plus mal élu des présidents de la Ve République ». A noter que le taux d’abstention de cette année a progressé de trois points, comparé à celui de 2017. A remarquer également que l’écart entre les voix obtenues par les deux candidats s’est nettement réduit. S’il était de de 30 points en 2017, il n’est que de 17 points ce dimanche 24 avril. Ce résultat pourrait être expliqué par un mandat marqué par les différentes crises sociales mal gérées, tels que les gilets jaunes, sa gestion controversée de la crise sanitaire ainsi que l’inaction de l’État face au changement climatique.

A Madagascar, le président sortant a reçu plus de reconnaissance, car il a gagné 79,1% des suffrages exprimés, d’après la publication de Jean-Hervé Fraslin, Conseiller élu pour l'Afrique australe, centrale et orientale, à l’Assemblée des Français de l'étranger. Marine le Pen, quant à elle, a recueilli 20,9% des voix. Le taux de participation des électeurs français de Madagascar a été de 37,2%, c’est-à-dire, 4787 votants sur les 12 877 inscrits.

Avec cette défaite, Marine Le Pen se consacre comme la première force d’opposition à Emmanuel Macron. Lors de son allocution, elle a appelé les Français à la rejoindre « Face à un président qui va poursuivre sa politique de saccage social, d'immigration massive et de laxisme judiciaire, nous avons le devoir d'espérer et de nous battre ! », déclare-t-elle. Quant au président fraichement réélu, il compte “poursuivre ce qui a été commencé”, comme il l’a déjà annoncé. Son programme concerne, entre autres, le projet de la réforme des retraites, ou encore la mise en place d’une prime pour les travailleurs. En outre, il s’est engagé à nommer un Premier ministre “directement chargé de la planification écologique”, afin sûrement de pallier à son manque d’engagement, face au changement climatique.